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FENELLA.


Elle continue, et dit par ses gestes : Celui qui m’a trompée, celui qui m’a donné cette écharpe, celui qui m’a trahie…

ELVIRE.

Eh bien ! ce coupable !

FENELLA.


Elle montre Alphonse de la main.

ELVIRE.

Eh bien ! ce coupable ! C’est lui ?

ENSEMBLE.


ALPHONSE.

Oui, tel est ce mystère ;
Oui, j’ai trahi ma foi.
Pour finir ma misère,
Ô terre entr’ouvre-toi !

ELVIRE.

Voilà donc ce mystère
Qui me glace d’effroi.
Un jour affreux m’éclaire !
Tout est fini pour moi !

LE CHŒUR

Ô funeste mystère
Qui les glace d’effroi !
C’est pour cette étrangère
Qu’il a trahi sa foi.

LE CHŒUR DE SOLDATS, montrant Fenella.

Amis, punissons cette audace,
Et que ses pleurs ne nous désarment pas !

ELVIRE.

Qu’on l’épargne, je lui fais grâce !