Page:Scribe - Théâtre, 15.djvu/491

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d’entendre, quand vous saurez : dans quelle intention…

M. DE COURCELLES.

Eh ! mon dieu ! madame, vous n’avez pas besoin de justifier auprès de moi un oubli… de douleur ; et je ne puis trop remercier monsieur, dont l’entretien, dont l’aimable gaîté a contribué à vous distraire.

M. DE BUSSIÈRES.

Monsieur…

MADAME DE BLANGY.

Vous avez à parler d’affaires, à renouveler connaissance, je vous laisse ; j’espère que monsieur nous restera à dîner.

M. DE BUSSIÈRES.

Je n’ai garde de refuser.

M. DE COURCELLES.

À merveille, à condition que ce soir on achèvera le morceau que j’ai interrompu ; j’y tiens.

MADAME DE BLANGY, souriant.

Comme monsieur voudra.

M. DE BUSSIÈRES, s’inclinant.

Je suis à vos ordres.

MADAME DE BLANGY.

À ce soir.

M. DE COURCELLES.

Vous êtes charmante.

MADAME DE BLANGY.

Vous trouvez ?

M. DE COURCELLES.

Le sourire vous va si bien, (À demi-voix.) qu’il y a