Page:Scribe - Théâtre, 15.djvu/502

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MADAME DE BLANGY, avec impatience.

Voyez alors ce que c’est ; parlez-lui, répondez-lui, pourvu que je ne le voie pas, car tout le monde m’excède, et il me tarde d’être seule.

SOPHIE.

Madame sera satisfaite, car il paraît, que M. de Bussières a demandé sa voiture.

MADAME DE BLANGY.

Ah !

SOPHIE, regardant par la porte du fond.

Du moins les chevaux sont attelés.

MADAME DE BLANGY.

C’est bien, laissez-moi.


Scène XV.

Madame DE BLANGY, M. DE BUSSIÈRES.
M. DE BUSSIÈRES.

Je viens, madame, de faire part à M. de Courcelles de vos bonnes intentions à son égard.

MADAME DE BLANGY, froidement.

Vous avez bien fait.

M. DE BUSSIÈRES.

J’ai ajouté que vous n’étiez pas du tout éloignée de tenir la promesse que vous lui aviez faite ce matin.

MADAME DE BLANGY.

Moi !