Page:Scribe - Théâtre, 16.djvu/224

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

SCUDÉRI, montrant Bertrand.

Ce fourbe vous égare,
Et je suis innocent.

TOUS.
Innocent !
BERTRAND.

Ô ciel ! la frayeur les égare :
Il perd la fête assurément.

TOUS.
Il perd la tête assurément.
SCUDÉRI.
Arrêtez, arrêtez un moment.
FLORVAL.
Que l’on m’obéisse à l’instant.
TOUS.
Obéissons tous à l’instant.
M. ET MADEMOISELLE SCUDÉRI.
Un moment ! un moment !
FLORVAL.

C’est différent (À sa suite.) Retirez-vous, ils ont quelque chose à me communiquer.

(Ils s’éloignent tous ; il reste seulement deux villageois à la porte, et l’on aperçoit les autres dans le fond.)

Scène XV.

M. SCUDÉRI, mademoiselle SCUDÉRI, FLORVAL,
BERTRAND, dans le fond.
SCUDÉRI, très humblement.

Monseigneur, d’où provient une pareille rigueur ? certainement… (Levant peu à peu les yeux et le reconnaissant.) Comment ! c’est toi, coquin !