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Page:Scribe - Théâtre, 16.djvu/358

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Scène IV.

ALICE, FARDOWE ; lord DERBY, entrant par la droite.
FARDOWE.

C’est vous, milord ; je ne m’attendais pas au plaisir de vous voir. Qui diable vous amène sur ces montagnes, au milieu des forêts ?

LORD DERBY.

Je venais les visiter en amateur ; elles dépendent du château de Dinvarach, dont je voulais faire l’aquisition.

FARDOWE.

Une bonne idée que vous avez là ; il n’y a pas de plus belle propriété à cinquante lieues à la ronde.

LORD DERBY.

Oui, mais, par malheur, il n’y a pas moyen de l’acheter.

ALICE, à part.

Que veut-il dire ?

FARDOWE.

Vous êtes arrivé trop tard ?

LORD DERBY.

Non ; le château n’est plus à vendre ; il est à gagner : afin d’en avoir un meilleur parti, on l’a mis en loterie.

FARDOWE.

C’est la mode maintenant ; ils n’en font pas d’autres. Ainsi donc, c’est le hasard qui va décider.