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Page:Scribe - Théâtre, 16.djvu/368

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Scène VII.

FARDOWE, JULIEN.
FARDOWE.

Voilà un farouche guerrier.

JULIEN.

Ah ! mon Dieu ! qu’ai-je fait là ? et qu’est-ce que ça va devenir ?

FARDOWE.

Sois tranquille, mon enfant ; je n’oublierai point que c’est ton oncle, et je te promets de l’épargner.

JULIEN.

Ce n’est pas pour lui que j’ai peur.

FARDOWE.

Comment ! ce serait pour moi ! ce pauvre garçon ! sois tranquille, je reconnaîtrai cela ; je t’avais promis une dot sur mon premier tableau, et tu l’auras, je te le jure, c’est-à-dire… non ; ça n’est pas possible, il est vendu d’avance.

JULIEN, à part.

Et c’est peut-être le dernier qu’il pourra faire.

FARDOWE, se fouillant.

Et dire que je n’ai rien sur moi !… Tiens, mon garçon, voilà un billet excellent, c’est de l’or en barre… (À part.) Au fait, je n’ai pas besoin d’en avoir deux, puisque je suis sûr du premier coup….