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MADAME DE LORMOY.
Ne me grondez pas. Je vais rentrer dans mon appartement ; je n’y recevrai personne, je n’entendrai parler de rien.
RAYMOND.
À la bonne heure.
BERNARDET, donnant le bras à madame de Lormoy.
Air du ballet de Cendrillon.
Ah ! permettez que je guide vos pas,
C’est à moi, ma belle grand’mère,
À m’acquitter de ce doux ministère,
Et comme gendre, ici, j’offre mon bras.
J’estime fort la vieillesse, et par goût
Je la fréquente et je l’honore ;
Il faut soigner nos grands parens (à part.) surtout
Quand ils ne le sont pas encore.
(Céline passe à la gauche de madame de Lormoy, et lui donne aussi le bras.)
ENSEMBLE.
BERNARDET.
Ah ! permettez que je guide vos pas, etc.
MADAME DE LORMOY.
Soyez mon guide, et soutenez mes pas,
Votre appui m’est bien nécessaire ;
Un jour viendra, qui n’est pas loin, j’espère,
Où mon Léon pourra m’offrir son bras.
CÉLINE, RAYMOND, LA BARONNE.
Avec prudence il va guider vos pas,
Son appui vous est nécessaire ;
Gendre futur, à sa bonne grand’mère,
Avec plaisir monsieur offre son bras.
(Madame de Lormoy, s’appuyant sur le bras de Bernardet, rentre dans son appartement : Céline l’accompagne.)