Page:Scribe - Théâtre, 17.djvu/363

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

CÉLINE.
Oui, j’entends… pour les tragédies.
RAYMOND.

Non, vraiment, pour les comédies
Qu’on donne à présent aux Français.

CÉLINE ET LA BARONNE, en s’en allant.

Adieu ! adieu ! M. le docteur.

(La baronne sort par le fond, Céline entre dans la chambre de madame de Lormoy.)

Scène IV.

RAYMOND, assis près de la table, ensuite THÉOBALD.
RAYMOND, continuant d’écrire.

Dépêchons-nous de rédiger notre formule, de continuer mes visites. Ce jeune homme de Montauban, qui peut-il être ? le fils du préfet…

THÉOBALD, entrant par le fond, à part et sans voir Raymond.

Me voici donc arrivé chez madame de Lormoy ; j’ai cru que je n’aurais jamais le courage de monter jusqu’ici ; la mission que j’ai à remplir est si pénible !

RAYMOND, apercevant Théobald ; mais continuant d’écrire.

Un jeune homme, un inconnu !

THÉOBALD, voyant Raymond.

Monsieur…

RAYMOND, à part.

C’est à moi qu’il en veut. Peut-être une consultation, peut-être mon jeune homme de Montauban, qui s’est lassé d’attendre. (Se levant et allant vers Théobald.) Monsieur, qu’est-ce qu’il y a pour votre service ?