Page:Scribe - Théâtre, 18.djvu/162

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ISAURE.

Qu’est-ce que vous avez donc ?

PHILIPPE, troublé.

Partez, partez vite. Allez m’attendre sous les oliviers ; je suis à vous dans l’instant.

(Il la pousse et la force à disparaître.)

Scène V.

PHILIPPE, FERNAND, accourant.
FERNAND.

Philippe, Philippe, ah ! qu’ai-je vu ?

PHILIPPE.

Eh Bien ! qu’est-ce qu’il a donc ?

FERNAND.

Où est-il ? l’as-tu vu passer ?

PHILIPPE.

Qui donc ?

Air : Non so più
(Cavatine delle Nozze di Figaro.)

Je ne sais.. Ah ! quel trouble m’agite…
Quel est-il ?… Ah ! que mon cœur palpite…
Je l’ai vu… Mais une prompte fuite
À mes yeux l’a dérobé de suite.
Dis-moi vite
Dis-moi vitePourquoi donc a-t-il disparu ?
Dis-moi vite
Quel est donc cet être inconnu ?

Sa tournure à la mienne est semblable.
Mais son air est bien plus agréable ;
Son sourire est plus vif et plus doux.
Sa prunelle
Étincelle :