Page:Scribe - Théâtre, 18.djvu/209

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GUSTAVE.

À propos de cela, Saint-Firmin, je ne vois pas avec vous ce mystificateur que vous m’aviez promis ?

SAINT-FIRMIN.

Ah ! M. Bernard !

RONDON.

Comment, M. Bernard ! vous avez ici M. Bernard ! moi qui désirais tant de faire sa connaissance. Il y a un siècle que je le promets dans une maison ; mais impossible de le joindre, on se l’arrache.

SAINT-FIRMIN.

Oh ! celui-là, je vous le livre bien pour le premier dans son genre.

RONDON.

Et vous nous l’amenez ? quel bonheur !

SAINT-FIRMIN.

Au contraire, il ne vient pas ; il m’a fait dire qu’il lui était impossible.

TOUT LE MONDE.

Oh ! quel contre-temps !

SAINT-FIRMIN.

Laissez donc, est-ce que vous donnez là dedans ; je le connais, il n’en fait jamais d’autres ; c’est pour surprendre son monde ; je suis sûr que vous allez le voir paraître dans le costume le plus original.

RONDON.

À propos de cela, où est donc le maître de la maison ?

SAINT-FIRMIN.

C’est vrai, nous serions enchantés de faire sa connaissance.