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Scène IX.
Les précédens, LAURENT.
LAURENT, à Gustave.
Monsieur, vos ordres sont exécutés et tout est prêt. (Bas.) Mais croyez-moi, dépêchez-vous de vous amuser et de renvoyer tout ce monde-là.
ROBERT, à part.
Comment, jusqu’à mon vieux Laurent qui me trahit aussi !
RONDON, bas à Robert.
C’est Laurent, le factotum de Fonde, le domestique de confiance.
ROBERT, à part.
Elle est bien placée. (Haut.) Je connais ce domestique-là ; il a été autrefois mon valet de chambre.
LAURENT.
Je crois que Monsieur se trompe ! je n’ai jamais eu qu’un maître. Mais je n’ai rien à démêler avec les masques, et je vous prie de m’excuser.
ROBERT.
Restez. J’ai à vous parler, fidèle Laurent.
ADÈLE.
Tiens ! il sait son nom.
RONDON.
C’est quelque farce qu’il va faire à Laurent, nous allons bien rire.
ROBERT, à Laurent.
Approchez, approchez.
(Il lui parle bas à l’oreille.)