Page:Scribe - Théâtre, 19.djvu/34

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DURAND.

Hein ? comment, qu’est-ce que vous dites donc là ? (À part.) Ma femme ne m’a pas parlé de ça.

JACOTIN.

Bah ! qu’est-ce que ça fait ? un fou…

DURAND.

Comment un fou ? mais, pas du tout, c’est qu’il n’est pas…

JACOTIN.

Comment, il n’est pas…

DURAND.

Si, si fait vraiment ! (À part.) Oh ! mes vingt-cinq louis. (Haut.) C’est que, voyez-vous, on n’est pas bien aise ; parce qu’enfin il est des momens où un fou peut retrouver sa tête, et qu’alors il suffit d’un instant pour… enfin c’est clair…

JACOTIN.

L’imbécille !

DURAND.

Pas tant.

JACOTIN.

Dites-moi, mon cher oncle, n’avons-nous pas, avant la noce, certaine affaire à régler ensemble.

GERCOURT.

J’entends, mon neveu, vous voulez parler de la dot ?

JACOTIN.

Je vous demande pardon.

GERCOURT.

C’est trop juste. J’ai sur moi, en billets de caisse, cent mille francs qui vous sont destinés ; les bons