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Reprenons ce front insolent,
Noble apanage du talent ;
Noble apana Car
Partout on connaît le mérite
De mes soufflés, de mes salmis, etc., etc.

Tout ce qu’il me faut, c’est que monsieur l’ambassadeur soit un homme de goût et d’appétit, qui veuille bien m’attacher à l’ambassade. Et dans ce cas-là, qu’est ce que je lui demande ? huit cents francs par an, et de la considération, et certainement il y gagne plus que moi. Mais on vient, tenons-nous ferme ; il ne s’agit pas ici de s’endormir sur le rôti.


Scène VIII.

SOUFFLÉ, ANTOINE, LE VALET.
LE VALET, à Antoine, montrant Soufflé.

Oui, monsieur ; le voilà.

ANTOINE.

C’est bon. (Le valet sort.) Oserai-je vous demander, monsieur, quel est votre nom ?

SOUFFLÉ.

Monsieur, l’on m’appelle Soufflé.

ANTOINE.

Où étiez-vous avant de venir ici ?