Page:Scribe - Théâtre, 2.djvu/460

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MADAME DE SENANGE.

Vous savez bien, mon oncle, que j’ai changé d’idée.

M. DE GERVAL.

C’est égal ; il faut toujours qu’il vienne : c’en est un de plus, peut-être qu’il te plaira.

ARMAND.

J’ignorais ce matin que vous attendissiez une société aussi nombreuse. Vous-même, vous ne comptiez pas sur les personnes que monsieur votre oncle a invitées, et je craindrais qu’un plus long séjour ne fût indiscret.

MADAME DE SENANGE.

Nullement, monsieur ; mon oncle vous dira…

ARMAND.

Je connais votre obligeance et la sienne, et je ne veux, point en abuser. Je vous prie, madame, de m’accorder la permission de tout disposer pour mon départ, et de vouloir bien d’avance recevoir mes adieux.

(Il sort.)
M. DE GERVAL.

Eh bien, mon cher ami, je vous souhaite un bon voyage.