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Page:Scribe - Théâtre, 2.djvu/472

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MADAME DE SENANGE, effrayée.

Ah, mon Dieu ! (Haut.) C’est moi qui avais prié monsieur de vouloir bien vous appeler.

DE LA DURANDIÈRE, bas à madame de Senange.

Vous avez raison, cela vaut mieux ainsi. (Haut.) Oui, c’est madame qui voulait d’abord vous remercier de son portrait, que nous avons trouvé très bien.

ARMAND.

Quoi ! madame, vous auriez vu ?

DE LA DURANDIÈRE.

Je vous dis que nous avons tous été enchantés, et madame surtout.

MADAME DE SENANGE.

Ô l’insupportable homme !

DE LA DURANDIÈRE.

Ensuite, nous avions là une romance que madame voulait chanter.

MADAME DE SENANGE.

Moi ! non, monsieur, gardez-vous bien de le croire.

DE LA DURANDIÈRE, à part, à madame de Senange.

Laissez-moi donc faire ; nous y voilà. (Haut à Armand.) Mais il y avait un accompagnement de violon obligé, et madame qui connaît votre talent, et surtout votre complaisance, voulait, avant votre départ, Vous prier de lui faire chanter une seule fois cette romance.

ARMAND, prenant La romance.

(À part.) Que vois-je ? ma romance ! (Haut.) Cer-