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Page:Scribe - Théâtre, 23.djvu/328

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LE PRINCE.

Et pourquoi cela ?…

YANKO.

Parce que si je racontais un seul mot de ce qui m’est arrivé, de ce que j’ai vu… tout serait fini pour moi, je ne verrais plus Peki… je mourrais à l’instant même…

PEKI, courant à lui et lui mettant la main sur la bouche.

Ah ! tais-toi ! tais-toi ! ne dis rien !

LE PRINCE.

Mourir !…

YANKO, vivement.

Mourir, c’est-à-dire, pis encore…

TCHIN-KAO.

Et comment cela ?

PEKI, à son père.

Voulez-vous bien ne pas l’interroger ! lui surtout qui est bavard… bavard… et qui est capable de causer malgré lui et sans le vouloir… (Écoutant.) Ah ! mon Dieu ! quel est ce bruit ?


Scène XII.

Les précédens, TAO-JIN.
FINAL.
TAO-JIN.

Quel affront ! quel outrage infâme.
Est fait au sang impérial !
C’est le cortège nuptial

(Montrant Peki.)
Qui du seigneur Tsing-Sing vient emmener la femme.
YANKO.
Et je le souffrirais !Pour l’honneur de mon rang