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Page:Scribe - Théâtre, 23.djvu/332

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LE PRINCE.
Sur ce hardi coursier m’élancer dans les cieux !

(À Tsing-Sing.)

Tu m’y suivras… en croupe !On y tient deux,
(À Yanko.)
Tu m’y suivras… en croupe !On y tient deux,
N’est-il pas vrai ?Sans doute !Allons, en route !
YANKO.
N’est-il pas vrai ?Sans doute !Allons, en route !
LE PRINCE.
N’est-il pas vrai ?Sans doute !Allons, en route !
TSING-SING.
Et si je ne veux pas !Tu sais ce qu’il en coûte ;
LE PRINCE.
Et si je ne veux pas !Tu sais ce qu’il en coûte ;
Il y va de les jours ! je l’ai dit… je le veux !
ENSEMBLE.
TSING-SING, regardant tour à tour Peki, le prince et Tao-Jin.

Mon Dieu ! que dois-je faire ?
Faut-il braver sa loi ?
Je tremble de colère
Encor plus que d’effroi.

LE PRINCE, YANKO, PEKI, TAO-JIN, TCHIN-KAO ET LE CHŒUR, regardant Tsing-Sing en riant.

Il ne sait plus que faire ;
Il tremble, je le vois !
La peur et la colère
Le troublent à la fois !

TSING-SING, au prince.

Exemptez-moi d’un voyage fatal ;
Je vais en palanquin mais jamais à cheval.

TAO-JIN, d’un air triomphant et montrant Peki.
Alors… cédez !Jamais !Préparez son supplice !
TSING-SING, avec colère.
Alors… cédez !Jamais !Préparez son supplice !
LE PRINCE, aux gens de sa suite et montrant Tsing-Sing.
Alors… cédez !Jamais !Préparez son supplice !
TSING-SING.

Non… non… des deux côtés s’il faut que je périsse,
J’aime mieux, puisqu’il le choix m’est réservé,
Le trépas le plus noble et le plus élevé !