Aller au contenu

Page:Scribe - Théâtre, 23.djvu/382

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

PEKI, froidement.
Aucune !Aucune ! (À part.) Ah ! c’est ce qu’on va voir !
STELLA.
Aucune !Aucune ! (À part.) Ah ! c’est ce qu’on va voir !
ENSEMBLE.
STELLA.

De cette âme fière
Ah ! je triompherai.
Car je prétends lui plaire
Et j’y réussirai !
Oui… oui… je l’ai juré !

PEKI.

Oui… oui… beauté si fière
Je vous résisterai !
Je ris de sa colère
Et je réussirai !
Oui… oui… je l’ai juré !

STELLA, s’approchant de Peki d’un air caressant.
On m’avait dit pourtant que j’avais quelques charmes !
PEKI, d’un air indifférent et sans la regarder
Oui ! vous n’êtes pas mal !Qu’en savez-vous ?Pourquoi ?
STELLA, avec coquetterie.
Oui ! vous n’êtes pas mal !Qu’en savez-vous ?Pourquoi ?
PEKI.
Oui ! vous n’êtes pas mal !Qu’en savez-vous ?Pourquoi ?
STELLA.
Vous n’avez pas encor jeté les yeux sur moi !
Craignez-vous de me voir ?Je le puis sans alarmes !
PEKI.
Craignez-vous de me voir ?Je le puis sans alarmes !
(La regardant et n’examinant que sa parure.)
J’aime de ces habits l’élégance et le goût !
Ce riche bracelet…Qui bientôt, je le pense,

(À part.)

Ce riche bracelet…Qui bientôt, je le pense,
Va tomber en ma puissance !

(Haut.)

Qu’il est beau ! qu’il me plaît !Voilà tout !
STELLA, avec dépit.
Qu’il est beau ! qu’il me plaît !Voilà tout !
Et moi ?Vous !… ah ! je dois le dire !