de l’entendre griffer sur la harpe un morceau de sa composition, comme on me l’a promis.
Seigneur, vous allez être satisfait.
La musique est-elle vraiment de sa composition ?
Oui, seigneur, lisez le programme.
On l’aura sans doute un peu retouchée. Enfin, nous allons en juger.
Mesdames et messieurs, la plus grande attention ; l’ours va commencer.
J’ai du bon tabac dans ma tabatière, etc.
Admirez cet air prisé par tous les amateurs.
On a beau dire, il n’y a que les Européens pour ces choses-là ; un ours turc n’en ferait jamais autant. Dites-moi, l’homme, comment vous y êtes-vous pris pour instruire cet animal d’une manière aussi surprenante ? Si vous me répondez juste, je vous nomme gouverneur de mes enfans.
Seigneur, vous prenez un ours ; il faut pour cela qu’il soit jeune ; cependant il serait vieux, que ce serait absolument la même chose. Vous l’élevez comme il faut, je dis comme il faut, car là-dessus chacun a