Page:Scribe - Théâtre, 3.djvu/129

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me voyez au désespoir, et vous venez me dire… comme si je pouvais avoir le cœur à la danse.

LAGINGEOLE.

Il ne s’agit pas de cela. Vous dansez la gavotte ?

MARÉCOT.

Dam’! la gavotte, le rigodon… autrefois je ne m’en tirais pas mal.

LAGINGEOLE.

Eh bien ! nous voilà tirés d’affaire. Le pacha est bon enfant dans sa férocité, et avec lui le premier moment une fois passé… Venez, je vais vous expliquer… présider à votre toilette, et je cours après avertir le pacha que ses ordres sont exécutés, et que le bal va commencer.

MARÉCOT.

Comment ? qu’est-ce que vous dites donc là ?

LAGINGEOLE.

Oh ! ne craignez rien de mon ours ; j’en réponds, et je ne le quitterai pas.

ENSEMBLE.
AIR : Finale du deuxième acte d’Honorine.

Dépêchons-nous,
Notre
Votre maître
Va paraître ;
Dépêchons-nous,
C’est ici Le rendez-vous.

(On entend du bruit dans la ménagerie.}
LAGINGEOLE.
Mais quel est ce bruit ; s’il vous plaît ?
MARÉCOT.
Sans doute quelque perroquet,