Eh, mon Dieu ! mademoiselle, pourquoi donc tous ces apprêts ?
Tu ne sais donc pas, ma chère Justine ? je l’ai revu, je l’ai rencontré.
Qui ? le jeune homme dont vous me parliez ce matin ?
Tantôt à sept heures, sans que personne le sache, il viendra nous prendre toutes deux, pour nous conduire en voiture au spectacle.
Ah ! que vous êtes heureuse !
C’est ça, pendant que M. Desroches joue chez le voisin la partie de boston.
Va vite t’occuper de ma toilette ; mais le plus important, ce serait d’abord la coiffure : il faudrait avoir quelqu’un.
Voici, mademoiselle.
Comment, mon cher Poudret…
Je dis que je suis à la disposition de mademoiselle ; et si elle veut bien se confier à moi, je vais lui faire un tapé et un pouf dont elle me dira des nouvelles.