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LES FERMIERS, à Dikson.
- Tu vas bien te montrer, je pense.
D’AUTRES FERMIERS.
- Tu connais quels sont tes devoirs.
DIKSON.
- Ne craignez rien, j’ai vos pouvoirs ;
- J’sais jusqu’à quelle concurrence
- Il nous est permis d’enchérir.
MAC-IRTON.
- Messieurs, la séance commence.
GEORGES.
- Comment cela va-t-il finir ?
CHŒUR.
- De crainte et d’espérance
- Je sens battre mon cœur ;
- Du combat qui commence
- Quel sera le vainqueur ?
MAC-IRTON, se levant et lisant un parchemin.
- De par le roi, les lois et la cour souveraine,
- Faisons savoir qu’on va procéder sur-le-champ
- À la vente de ce domaine,
- À l’enchère publique ainsi qu’au plus offrant
- Et dernier enchérisseur.
MARGUERITE.
- Hélas ! j’en suis toute tremblante.
MAC-IRTON.
- Nous avons acquéreur
- À vingt mille écus !
DIKSON.
- Moi, j’en mets vingt-cinq !
GAVESTON.
- Moi trente !
DIKSON.
- Trente-cinq !
GAVESTON.
- Quarante !