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Page:Scribe - Théâtre, 6.djvu/332

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MAC-IRTON, à Georges.
Votre nom, votre rang.
GEORGES.
Georges Brown, sous-lieutenant ;
Douze cents francs
D’appointemens ;
Et l’on ne dira pas que je fais des folies,
Car j’achète un château sur mes économies.
MAC-IRTON, bas à Gaveston.
Vous le voyez, j’y suis bien obligé.
(À haute voix.)
Puisqu’il le faut donc,
(Montrant Georges.)
Puisqu’il le faut donc, Adjugé.


ENSEMBLE.
DIKSON, MARGUERITE, FERMIERS.
Ah ! pour nous quel jour prospère !
Ce choix fait notre bonheur,
Car nous aurons, je l’espère,
Un brave et digne seigneur.
GEORGES, à Anna.
À ce singulier mystère
Je ne conçois rien, d’honneur !
Je vois celle qui m’est chère,
Cela suffit à mon cœur.
MAC-IRTON, GAVESTON.
Mais quel est donc ce mystère ?
Qu’il redoute ma fureur !
Rien n’égale la colère
Qui s’empare de mon cœur.
ANNA.
Dieu puissant, Dieu tutélaire,
Puissé-je, au gré de mon cœur,
D’un maître que je révère
Sauver les biens et l’honneur !

FIN DU SECOND ACTE.