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Page:Scribe - Théâtre, 6.djvu/337

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l’obscurité t’empêchait de distinguer l’aura enlevée pour s’emparer des trésors qu’elle renfermait.

MARGUERITE.

Non, mademoiselle ; non, elle s’est abîmée dans la muraille près du passage secret.

ANNA.

Quel passage ? pourrais-tu le reconnaître ?

MARGUERITE.

À quoi bon ? vous aurez beau faire, la statue ne reviendra que quand Julien sera de retour.

ANNA.

N’importe, reconnaîtrais-tu ce passage ?

MARGUERITE.

Je n’en répondrais pas : tout ce que je me rappelle, c’est qu’il avait une issue sur cette pièce ; mais en tous cas je n’irai jamais.

ANNA.

Moi j’irai ; viens, guide-moi, c’est tout ce que je te demande.

MARGUERITE.

Mais, mademoiselle, attendez donc, je ne peux pas vous suivre.

ANNA, l’entraînant.

On vient, te dis-je, et je ne veux pas qu’on nous aperçoive.

(Elles sortent par la porte à gauche.)