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Page:Scribe - Théâtre, 8.djvu/253

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ROBERT.

Qu’est-ce que tu fais donc ?

GASPARD.

Laisse-moi donc tranquille.

PÉDRILLE, refusant.
AIR de la Robe et des Bottes.

Non, je ne puis.Acceptez, je vous prie.

GASPARD, le forçant de prendre.

Non , je ne puis.Acceptez, je vous prie.

PÉDRILLE.

Que vous restera-t-il alors ?

GASPARD.

Et la science, et la philosophie.

ROBERT.

Oh ! par ma foi, deux beaux trésors.

GASPARD.

Oui y deux trésors d’espèce peu commune.
Et que jamais ou ne peut dépenser.
Par l’un on sait embellir la fortune.

ROBERT.

Et par l’autre ?On sait s’en passer.

GASPARD.

Et par l’autre ?On sait s’en passer.

PÉDRILLE.

Seigneur docteur, quoi qu’il arrive, je vous suis dévoué, je suis à vous ; et vous verrez, dans l’occasion, si je sais reconnaître un service. Adieu, je cours profiter de vos bienfaits.