notre volonté à la sienne, dans une chose où la bonté & sa puissance réduisent également ; & que d’un fonds aussi mauvais qu’est le peché même, nous recueillons d’excellens fruits de vertu & de sainteté.
Sçachez donc qu’aussi-tôt que Dieu nous avoit résolus de travailler tout de bon à acquérir les vertus solides, il ne manque point de nous éprouver par des fâcheuses tentations, & par de rudes souffrances. Ainsi connoissant l’amour qu’il nous porte, & l’affection qu’il a pour notre bien spirituel, nous devons recevoir avec actions de graces le Calice qu’il nous offre, & le boire jusqu’à la derniére goûte ; persuadés que plus nous le trouverons amer, plus il nous sera salutaire.
VOus avez vû dans un des Chapitres précédens, qu’il vaut beau-