Page:Scupoli - Le Combat spirituel, traduction Brignon, 1703.djvu/226

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pourrons dire : Seigneur, qui après an’avoir créé, m’avez racheté par votre miséricorde, & m’avez ensuite délivré une infinité de fois de la fureur de mes ennemis, venez maintenant à mon secours, & oubliant mes ingratitudes passées, ne me refusez pas la grace que je vous demande. Que si lors même que nous voulons obtenir quelque vertu en particulier, nous sommes tentés du vice contraire, ne manquons pas de remercier Dieu de l’occasion qu’il nous donne d’exercer cette vertu car ce n’est pas une petite faveur.

5. Comme l’Oraison doit toute sa force & son efficace à la souveraine bonté de Dieu, aux mérites de la Vie & de la Passion de notre-Seigneur & à la promesse qu’il nous a faite de nous exaucer, nous mettrons toujours à la fin de nos prieres, une ou plusieurs des conclusions suivantes : Je vous conjure, Seigneur, par votre divine miséricorde, de m’octroyer cette grace. Accordez-moi par les mérites de