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Page:Scupoli - Le Combat spirituel, traduction Brignon, 1703.djvu/240

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d’un grand feu, que l’on n’en soit échauffé, ne s’ensuit-il pas, & n’a-t-on pas un plus grand sujet de croire que quiconque s’approchera de Marie, cette Mere de miséricorde, de ce cœur toujours brûlant du feu de la Charité, en ressentira d’autant plus souvent, & avec plus de confiance & d’humilité ?

2. Jamais pure créature n’a eû tant d’amour pour Jesus-Christ, ni tant de soumission à ses volontés que sa bienheureuse Mere. Si donc ce divin Sauveur, qui s’est sacrifié pour de misérables pecheurs comme nous ; si ce Sauveur, dis-je, nous a donné sa propre Mere, pour être notre Mere commune, notre Avocate, notre Médiatrice auprès de lui, comment pourroit-elle ne pas entrer dans ses sentimens, & négliger de nous secourir ? Ne craignons point d’implorer sa miséricorde ; recourons à elle avec confiance dans toutes nos nécessités, parce qu’elle est une source inépuisable de graces, & qu’elle a coûtume de mésurer ses bienfaits à notre confiance.