mais encore tous les hommes & toutes leurs bonnes œuvres. Joignons donc nos offrandes aux siennes, afin que par cette union les siennes sanctifient les nôtres.
Pour la seconde, prenons garde avant de faire ce Sacrifice de nous-mêmes, que nous n’ayons nulle attache à aucune creature. Ainsi lorsque nous sentons que nos cœurs ne sont pas entierement libres de toute affection impure, recourons à Dieu, & conjurons-le de rompre nos liens, afin que rien ne nous empêche d’être tout à fait à lui. Ce poịnt est très-important : car si un homme qui s’est fait esclave des créatures, prétend se donner à Dieu, il veut lui donner un bien qu’il a déja engagé à d’autres, & dont il n’est plus le maître. Et n’est-ce pas-là se mocquer de Dieu ? De-là vient aussi que bien que souvent nous nous soyions offerts de cette maniere, comme en Holocauste au Seigneur, non-seulement nous ne croissons point en vertu, mais nous tombons en de nouvelles imper-