ensuite nous exciter à la confiance en sa divine miséricorde, & croire que puisqu’il nous fait voir le péril, il a dessein de nous en tirer, & de nous unir plus étroitement avec lui par l’Oraison. C’est de quoi nous lui devons témoigner une extrême reconnoissance.
Mais pour revenir à ces mauvaises pensées qui nous viennent malgré nous, il est très certain qu’elles se dissipent beaucoup mieux par une humble souffrance de la peine qu’elles nous font, & par l’application de notre esprit à quelque autre objet, que par une résistance inquiete & forcée.
DAns l’Examen de votre conscience, vous avez trois choses à considérer. 1. Les fautes que vous avez faites durant la journée. 2. Les occasions qui vous y ont engagé. 3. La disposition où vous êtes pour commencer tout de bon à vous défaire de vos vi-