Page:Scupoli - Le Combat spirituel, traduction Brignon, 1703.djvu/360

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de la vanité de vouloir nous élever au-dessus des autres.

II. C’est la Maîtresse de l’École de la vie, qui ne nous donne qu’un précepte, qui est de diriger toutes nos actions à notre fin.

Cette considération est aux hommes, ce qu’est la queuë aux animaux de terre, par laquelle ils se défendent de la pointe des mouches ; & aux oiseaux du ciel, & aux poissons de la mer, par laquelle ils se soutiennent.

III. Elle fait mépriser les choses terrestres & temporelles, peuplent les solitudes & les Cloîtres, & fait les retraites de tout ce que Dieu a de Serviteurs au monde.

IV. Elle apprend à se connoître soi-même, qui est un des principaux points de la sagesse.

V. Elle est comme un glace sur le feu de la concupiscence charnelle, qui l’éteint & l’amortit, & comme le frein des cupidités & de la chair.

VI. C’est une vive source de l’humiliation, & le remède unique contre l’orgueil & l’enflure de l’esprit.