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Page:Secrétan – Les Droits de l’humanité, 1912.djvu/255

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sieurs manières. Il y a d’abord la voie autoritaire : on peut invoquer des mesures législatives, et le suffrage universel suggère un espoir assez légitime de les obtenir.

Mais on peut se flatter aussi d’arriver au but par l’activité des parties intéressées se déployant dans le cadre des lois actuelles ; c’est le chemin des procédés amiables, lequel bifurque aussitôt : Comme il y a deux intérêts en présence, l’intérêt des patrons et celui des ouvriers, les mesures réformatrices peuvent émaner de l’initiative des patrons, de l’initiative des ouvriers ou de leur concours.

Partant de cette division, nous donnerons hautement et sans hésiter la préférence à des arrangements amiables sur des mesures de contrainte qui supprimeraient la liberté des conventions et violeraient infailliblement des droits acquis. Lorsque le seul moyen de réparer une injustice grave est d’en commettre une autre plus légère, il