Page:Secrétan – Les Droits de l’humanité, 1912.djvu/342

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sens de la justice, du droit et de la fraternité des peuples. »

Des propositions de désarmement adressées par le gouvernement d’un pays à celui d’un autre sentent la menace, malgré l’offre de réciprocité qui en est inséparable ; ce ne saurait être un moyen d’avancer le moment où la paix étant garantie pourra vraiment garantir les droits. Par contre, si, dans telles circonstances données, des motions de ce genre étaient faites par quelques députés influents, avec la certitude qu’à la même heure une motion pareille est mise à l’ordre du jour des Parlements étrangers ; si des traités d’amitié, des projets d’arbitrage perpétuel étaient suggérés sous cette forme, quelque chose de positif et de sérieux finirait peut-être par en sortir. Ceux qu’enchante une noble espérance ont été souvent déçus par l’événement ; mais, nous le répétons de peur qu’on l’oublie, ceux qui n’ont que les mots de