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Page:Secrétan – Les Droits de l’humanité, 1912.djvu/362

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des violations de nos constitutions — sous la forme de lois, d’arrêtés ou de protocoles. Nous sommes, grâce à Dieu, un peuple libre (et ce que je dis ici comme Suisse, d’autres peuvent le dire également en l’appliquant à la nation dont ils sont membres), nous sommes un peuple libre et nous nous en réjouissons avec raison. Mais nous avons à nous affranchir de bien des arrêtés ou règlements illégaux, de bien des infractions au droit formulées dans la langue du droit. Quand nous serons arrivés à n’avoir plus de lois d’exception — et, a fortiori, plus d’exceptions aux lois — alors, quand ce jour sera venu, nous serons quelque chose de mieux encore que des citoyens d’un peuple libre, nous serons des hommes libres.