Scène III
(Richard se rassied ; il a le coude appuyé sur une saillie de pierre, et paraît abîmé dans le plus profond chagrin : sa tête est en partie caché par sa main.)
Petit garçon, arrêtons-nous ici : j’aime à respirer cet air frais et pur qui annonce et accompagne le lever de l’aurore. Où suis-je à présent ?
Près du parapet de cette forteresse, où vous m’avez dit de vous mener.
C’est bien.
Comme il semble tâter ce parapet pour monter dessus.
Ah ! Ne montez pas dessus ce parapet, vous tomberiez dans un grand fossé plein d’eau, et vous vous noieriez.
Ah ! je n’en ai pas d’envie. Tiens, mon fils, voilà de l’argent, va nous chercher quelque chose pour déjeuner.
Ah ! vous me donnez trop.
Le reste sera pour toi.
En vous remerciant. (Il part.)
Quand tu seras revenu, nous irons promener. Sans