Page:Sedaine - Théâtre.djvu/494

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

m’occuper du bonheur de mes sujets ; je vais, chevalier, faire ajouter quelques mots à cet écrit ; vous le remettrez aux États rassemblés. Ce sont mes volontés.


Scène III

MARGUERITE, WILLIAMS, LE SÉNÉCHAL, BEATRIX, Chevaliers.
BÉATRIX.

Madame !

MARGUERITE.

Que voulez-vous ?

BÉATRIX.

Ce bonhomme, à qui vous avez permis de passer la nuit dans ce logis, et qui n’est plus aveugle…

MARGUERITE.

Eh bien ?

BÉATRIX.

Il demande l’honneur de vous être présenté.

MARGUERITE.

Que veut-il ? Ah ! ciel !

BÉATRIX.

Je lui ai dit que madame était bien triste ; il m’a répondu : Si je lui parle, je la rendrai bien gaie. (Blondel chante.)

Un regard de ma belle.

Entendez-vous sa voix, madame ? il l’a très-belle.

MARGUERITE.

Qu’il paraisse. Peut-être a-t-il appris cette complainte de la bouche même de Richard ; peut-être… (A un officier) Vous mettrez la suscription telle que je vais vous la dicter.