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LAURETTE.
- Ah ! quel bonheur ! que sa présence
- Pour moi doit embellir ces lieux !
BLONDEL, à Williams qui approche.
- Nous n’avons point de mystère :
- Je lui disais que mes yeux
- Revoient enfin les cieux.
LAURETTE.
- Nous n’avons point de mystère,
- Non, mon père, non, mon père ;
- Ce bonhomme doit vous plaire.
WILLIAMS.
- Parlez, parlez sans mystère ;
- Ce bonhomme a su me plaire.
LAURETTE, à part.
- Est-il bien sûr de ma tendresse ?
- Me sera-t-il toujours constant ?
BLONDEL.
- Si vous aviez vu son ivresse !
- Son cœur sera toujours constant.
LAURETTE.
- Son ivresse ! son cœur sera toujours constant !
WILLIAMS.
- Il te disait que ses yeux
- Revoient enfin la lumière ?
LAURETTE.
- Oui, mon père, oui, mon père,
- Nous n’avons pas de mystère ;
- Il me disait que ses yeux
- Revoient enfin les cieux.
BLONDEL.
- Nous n’avons point de mystère,
- Je lui disais que mes yeux
- Revoient enfin les cieux :
- Je voulais vous dire encore…