tent » et ajouta sévèrement : « Mais pourquoi n’es-tu point occupé comme tous ceux qui marchent, à célébrer le Seigneur, dans le faré-de-prières ? » Et le vieillard regardait avec dédain le maro écourté, les épaules nues de Térii qui ne sut point lui répondre et poursuivit ses pas.
La vallée Tipaèrui s’ouvrait dans la montagne. Il marcha près de la rivière en s’égayant à chaque foulée dans l’herbe douce, en goûtant la bonne saveur du sol odorant. Les faré vides n’atteignaient point très haut sur la colline. Il en trouva d’autres, mais ceux-là recouverts de feuilles tressées, avec des parois de bambous à claire-voie. Et Térii, reconnut les dignes usages. Car des fétii, nus comme lui, libres et joyeux autour d’un bon repas, lui criaient le bon accueil :
— « Viens, toi, manger avec nous ! »
Sitôt, il oublia l’étrangeté de son retour.
Comme il redescendait au rivage, voici que l’entoura la foule des gens graves sortis du faré-de-prières, à l’issue du rite.
Par petits groupes, ils croisaient son chemin, échangeant entre eux de brèves paroles, et soucieux semblait-il, de quitter au plus vite leurs imposants costumes de fête. Un homme avait dépouillé les étroits fourreaux dont s’engaînaient ses jambes : il