plus familiers. Les vêtements couleur de nuit, le silence en un jour qu’on déclarait joyeux et solennel, la morne assemblée sans festins, autour d’une maigre parole, sous une toiture brûlante, et ceci, par-dessus tout : qu’on pût réciter les signes… Ho ! encore : la honte des femmes dévêtues… Tout se bousculait dans l’esprit du voyageur ; et son étonnement égalait celui de ce pilote qui, pour regagner la terre Huahiné, s’en fut tomber sur une autre île, dans un autre firmament ! — Térii se demanda sans gaîté si la terre Tahiti n’avait point, en même temps que de dieux et de prêtres, changé d’habitants ou de ciel ! Il se reprit à errer au hasard, plus indécis que jamais.
— « E Térii ! voici ta femme ! » cria l’obsédant Samuéla, qui survenait à pas pressés. « Voici ta femme et tous les fétii de la terre Papara.
— Quelle femme ? » retourna Térii. Les épouses avaient été nombreuses près de lui, comme les écrevisses dans les herbes des rivières. Et celle-là qui le rejoignait très vite bien qu’elle fût grasse et d’haleine courte, il ne pouvait lui donner un nom… « Aué ! Taümi vahiné ! » se souvint-il enfin, non sans joie. C’était la plus habile à bien tresser les nattes souples.
— Il l’avait fortement battue, la nuit de l’incantation ! Il rit à ce souvenir. Près d’elle il apercevait