Page:Segalen - Orphée-Roi.djvu/17

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LIVRER ce drame, — lyrique s’il en fût — sans un avant-prologue où sa raison d’être s’explique, serait injustice majeure envers le musicien, ingratitude non pas moins grande pour l’ami qui, tous deux inclus dans le même homme Claude Debussy, suscitèrent le drame. Bien que lui, désormais glorieux, si discret du vivant de sa vie, eût défiance ou dédain de toute glose autour de lui, — le survivant étonné qui doit signer ces lignes, bâtir le spectacle sur un nom, ne saurait dissimuler ni vanter les parts intimes de la double tâche élaborée.