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Page:Segalen - Orphée-Roi.djvu/37

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LE PRÊTRE

Si tu refuses, tu le perds quand même : regarde : il s’éloigne…

Mais regarde-le donc, il s’en va dans la lumière insolente qui nous fait tourner la tête.

LE VIEILLARD

Venez !

Il s’élance à travers les fourrés et les roches pour dévaler l’autre versant. On l’aperçoit à mi-corps baigné de toutes les lueurs, mais se frayant à grand’peine passage.
LE GUERRIER

Prends garde… Où nous mènes-tu ?

Par les pierres et les broussailles…

LE PRÊTRE

Par les rochers dévalant…