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Page:Segalen - Peintures, 1918.djvu/179

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— dont le trait changerait le Dessous de tout le Ciel, suspendu.

Rien ne presse ; — excepté pour nous la troupe des rebelles au dehors. Rien n’existe ; — excepté pour lui la Connaissance que rien n’existe, qu’il détient. Rien, du fond de cette âme extatique n’oblige le geste à prononcer, ni les yeux à se refermer ou à cligner : au contraire, voici qu’ils grandissent et englobent l’espace…

(Venez. Ne nous attardons pas devant eux, ou bien vous verriez la Peinture disparaître comme une bulle éternuant ses couleurs, et vous sentiriez dans votre âme l’évanouissement dans votre âme des chaudes passions de toutes les couleurs qui font sa valeur humaine. Rien plus que débauche et folie, ceci est communicatif, absorbant, épuisant…)

Pour en finir, on l’étouffe sous des couvertures.