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Page:Segalen - Peintures, 1918.djvu/216

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aux folles ruées cavalières que menèrent si loin dans l’inconnu ces grands Han Occidentaux, — et qui dans l’envol de la course, ne conduisaient après tout qu’au désert… Et l’on se promène maintenant en chars à mules, en chaises, ou en voiturettes à « pneus ».

Ainsi, nul Lettré, nul Politique, aucun Poète, aucun homme d’État, — aucun Homme enfin, — ne saurait plus se dresser ni à l’aide ni à l’encontre d’un gouvernement et d’une époque aussi calmes et plats que le visage de la mer quand la délaisse le vent. L’Empire siège sur sa sécurité. Quelques mauvais esprits, quelques écoliers des doctrines Européennes préparent, disent-ils, une « révolution ». Ils troublent seulement le commerce et les humeurs des marchands de la côte…

La succession des chutes dynastiques s’arrête donc et se doit clore sur la Libération