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Page:Segalen - Peintures, 1918.djvu/87

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s’ouvre là : regardez bien tout au fond : un chemin s’ouvre tout au fond.

Le Peintre dit, avec politesse :

« Qu’on me permette de passer devant. »

Et il passe, franchit la porte, s’engage sur le chemin, s’enfonce et monte comme le vent d’une chute inversée…

Il devient petit ; puis : un point. Il devient esprit et disparaît.

L’Empereur aussitôt veut le suivre et franchir de même la porte… fermée, effacée. Toute la Peinture et les autres déjà déroulées ont disparu. Le mur est de nouveau gris, taché de gris, fait de briques et de gravats.

Le Peintre seul et ceux qui savent voir ont accès dans l’espace magique.