arrange tout. D’abord, je cède ma chambre… Il devine mes combinaisons :
— Elle ne sera point ici avant la troisième veille. L’attaque du Palais commencera juste à la quatrième. (Il y a pour cela des raisons… stratégiques…)
Il est, comme toujours, très à propos, renseigné. La troisième veille, cela nous fait onze heures du soir. Il en est à peine huit. Oh ! en temps d’émeute, mon Impériale Invitée sera indulgente pour l’immonde petit ver à soie qui la recevra dans son abject cocon (style de politesse).
— D’ici là, mon cher, nous pouvons causer comme « autrefois ».
— Oui. Mais je dois recevoir un message d’Elle, qui me forcera à vous quitter un instant.
— Rien de plus logique. Vous serez libre, et c’est vous qui l’introduirez ici… (car nous avons pris, d’instinct, l’usage de nous servir à volonté, avec souplesse, du « toi » ou du « vous » selon les incidents, l’heure, et l’humeur, le sérieux ou la gaîté).
— Et ce message, sous forme de… Voulez-vous que je prévienne discrètement le portier ?
— Non. Sous forme d’un courrier de la P. S. qui demandera à me voir et me remettra un mouchoir de soie…
— Rose ?
Il prend un air offusqué tout d’un coup :
— Mais non. Jaune.