Aller au contenu

Page:Segard - Hymnes profanes, 1894.djvu/41

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.


Elle me regardait longuement sans mot dire,
Mais je comprenais bien son éloquent sourire,
Et quand elle posa sur mes lèvres d’amant

Avec sa bouche en fleur mystérieuse et lente
Un long baiser scellé d’une larme brûlante…
J’aurais voulu mourir pour elle à ce moment !