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Page:Segard - Hymnes profanes, 1894.djvu/53

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En la fleur de ma jeunesse
Alors je voudrais mourir,
Pour perdre ton souvenir,
Mais je suis sûr — tant je t’aime —

De t’aimer dans la mort même !

C’est en vain que j’ai lutté,
Je suis ta propriété,
Cœur et tête, corps et âme,
Fantoche dont tu riras,
Me voici ta chose — ô femme —

Et fais ce que tu voudras !