Page:Segard - Le Mirage perpétuel, 1903.djvu/101

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Corps de femme, soumis aux lois mystérieuses
Qui règlent le hasard, les astres et la mer,
Tandis que l’infini sommeille en tes yeux clairs
Ta chair palpite avec la terre harmonieuse.

La lune en ses pouvoirs magiques et confus
T’impose comme aux flots une occulte attirance,
Un même rhytme émeut avec la mer immense
De ton sang maternel le flux et le reflux.