Page:Segard - Le Mirage perpétuel, 1903.djvu/54

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Le marbre a conservé pour nos yeux étonnés
Le fantôme charmant de ta svelte jeunesse,
Tes bras blancs, et tes mains faites pour la caresse,
Et tout ce charme enfin qu’Amour t’avait donné.

Je te revois le front auréolé de roses…
Que de caresses dans ces boucles de cheveux,
Que de souples détours en ces jarrets nerveux,
Et que de souvenirs sous ces paupières closes !