Page:Segard - Le Mirage perpétuel, 1903.djvu/62

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Que m’importe la vie et son stérile effort ?
L’Islam en sa douceur ardente et souveraine
M’offre l’oubli total des plaisirs et des peines
Dans le parfait repos qui prépare à la mort.

Le passé ne m’est plus qu’un miroir éphémère
Où s’agitent en vain mes frères d’Occident,
Je retrouve l’espoir en Dieu, l’oubli du temps,
Et la sérénité suprême de nos pères.